Fazeela Jiwa remporte le Prix d’excellence Tom-Fairley 2023

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Toronto, le 19 juin 2023 – L’Association canadienne des réviseurs (Réviseurs Canada) a annoncé que Fazeela Jiwa (elle/they) d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, est la lauréate du Prix d’excellence Tom-Fairley 2023.

Ce prix est décerné annuellement par Réviseurs Canada à une réviseure ou à un réviseur d’exception qui a grandement contribué au succès d’un projet réalisé en français ou en anglais. La remise de ce prix a eu lieu le samedi 17 juin 2023 lors du banquet du congrès de Réviseurs Canada qui se tenait à Toronto, en Ontario.

Photo d'identité de Fazeela Jiwa
Couverture de Frequently Asked White Questions

Mme Jiwa s’est vu remettre le prix de 2 000 $ pour le travail de révision qu’elle a effectué pour Frequently Asked White Questions d’Ajay Parasram et Alex Khasnabish (Fernwood Publishing). Le prix de 2023 récompense un réviseur ou une réviseure remarquable qui a joué un rôle de premier plan dans un projet publié au cours de l’année civile 2022.

Le comité de sélection pour le Prix d’excellence Tom-Fairley a indiqué que Fazeela Jiwa a joué un rôle crucial dans la production de l’œuvre Frequently Asked White Questions d’Ajay Parasram et Alex Khasnabish, un manuel compact et accessible pour combattre le racisme. Dès le moment où elle a pris contact avec les auteurs pour leur parler de la rédaction d’un livre qui s’inspire de leur populaire émission en ligne, Safe Space for White Questions, Mme Jiwa a su montrer en quoi consiste une bonne relation auteur-réviseur. Elle a très bien cerné les lacunes, fait ressortir les points forts et proposé des suggestions qui au bout du compte, ont enrichi le livre. Par exemple, afin de donner un style uniforme et accessible, Mme Jiwa a suggéré d’apporter des changements structurels et stylistiques qui permettent de marier les voix distinctes des auteurs et de rendre les notions théoriques plus digestes pour le lectorat.

De plus, Mme Jiwa s’est assurée que le livre, qui remet en cause les stéréotypes et les croyances racistes, conserve un ton avenant du début jusqu’à la fin. Elle a également travaillé de concert avec les auteurs pour rédiger un glossaire en langage clair et les principes clés pour chaque chapitre, ce qui contribue à l’accessibilité du livre. En l’espace d’un an, Mme Jiwa a piloté ce projet du début jusqu’au lancement en sachant maintenir, comme réviseure linguistique, un équilibre parfait de professionnalisme et de passion.

Michael Leyne (il/he) de Vancouver, en Colombie-Britannique, et Lorna Stuber (elle/she) d’Okotoks, en Alberta, sont les autres finalistes qui ont été retenus pour l’excellence de leur travail de révision.

Photo d'identité de Michael Leyne
Couverture de Glory and Exile: Haida History Robes of Jut-ke-Nay Hazel Wilson

La plupart des réviseures et des réviseurs sont doués pour les mots. Toutefois, ce ne sont pas tous les réviseurs et les réviseures qui sont pareillement dotés des aptitudes et des qualités nécessaires pour se charger de volumes illustrés. Il va sans dire que Michael Leyne les possède. Avec l’œuvre Glory and Exile: Haida History Robes of Jut-ke-Nay Hazel Wilson de Robert Kardosh, Robin Laurence et Kün Jaad Dana Simeon, il a eu largement l’occasion de montrer ses talents incontestables à cet effet, et la beauté du produit final est là pour en témoigner.

M. Leyne a occupé plusieurs fonctions durant les deux années de ce projet de révision, notamment il a agi comme recherchiste photo (un rôle qui nécessitait d’effectuer des recherches approfondies dans les archives et les musées), réviseur de contenu, réviseur linguistique et directeur de la production – en plus d’être devenu un ardent défenseur et « promoteur » du projet à l’interne. Grâce à son doigté et à son traitement délicat de cette œuvre, ce réviseur a tout ce qu’il faut pour être un digne candidat au Prix d’excellence Tom-Fairley.

Photo d'identité de Lorna Stuber
Couverture de To Have Nothing: God Bless the Child Who's Got His Own

Lorna Stuber a mis à contribution tout un éventail de compétences en révision pour le mémoire To Have Nothing: God Bless the Child Who’s Got His Own d’Adel Ben-Harhara. Elle a travaillé en étroite collaboration avec l’auteur, à partir de la version préliminaire jusqu’à la fin des 12 étapes de révision, en créant une structure et un style et en transformant ce qui était au départ un volume unique en une trilogie, puis en mettant en forme cette œuvre pour l’autopublication.

L’intérêt de Mme Stuber, son ouverture d’esprit, sa sensibilité et sa passion pour la révision ont joué un rôle clé dans le processus. Elle s’est plongée dans la culture éthiopienne de l’auteur pour en savoir plus, non seulement afin que l’histoire soit bien transmise aux lecteurs anglophones, mais aussi pour qu’elle soit plus facile à traduire en amharique et en arabe. Son empathie et sa relation professionnelle bienveillante avec l’auteur transparaissent dans l’œuvre.

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Les membres du jury pour le Prix d’excellence Tom-Fairley 2023 sont des réviseures et des réviseurs canadiens de renom.

Marie Clausén est l’autrice de Sacred Architecture in a Secular Age: Anamnesis of Durham Cathedral (Routledge, 2016), ainsi que d’un certain nombre d’articles universitaires, principalement dans les domaines de la religion, de l’architecture, de l’histoire de l’art et de la philologie. Lorsque le temps lui permet et selon son humeur, elle aime écrire de la poésie. Après 22 ans de carrière en révision des deux côtés de l’Atlantique, y compris un passage comme directrice de la rédaction aux Presses de l’Université d’Ottawa, elle poursuit actuellement un doctorat au Département d’études anciennes et de sciences des religions à l’Université d’Ottawa où elle enseigne.

Depuis plus de 20 ans, James Harbeck travaille comme réviseur, ce qui lui a permis de toucher à l’ensemble du processus de révision, à savoir de l’élaboration jusqu’à la publication, pour un large éventail de médias, de formats et de genres. Il a dirigé, pendant une quinzaine d’années, un service qui publiait de l’information sur la santé en ligne et en format papier; ces dernières années, il se consacre à la révision de livres. Parmi les livres remarquables qu’il a révisés récemment, il y a Anything but a Still Life: The Art and Lives of Molly Lamb and Bruno Bobak, de Nathan M. Greenfield, pour Goose Lane; See You on the Internet: Building Your Small Business with Digital Marketing, d’Avery Swartz, pour Page Two; Trans Medicine: The Emergence and Practice of Treating Gender, de stef m. shuster, pour NYU Press; The Ice at the End of the World, de Jon Gertner, pour Penguin Random House; Ecology on the Ground and in the Clouds: Aimé Bonpland and Alexander von Humboldt, d’Andrea Nye, pour SUNY Press; et Humbitious: The Power of Low-Ego, High-Drive Leadership, d’Amer Kaissi, pour Page Two. Il écrit également des textes sur la langue sur son blogue, Sesquiotic, et pour des publications comme TheWeek.com et BBC.com. En 2018, il s’est vu décerner le prix Karen-Virag de Réviseurs Canada.

Suzanne Purkis travaille à son compte comme rédactrice, réviseure linguistique et chargée de projet qui se spécialise dans les communications portant sur l’enseignement supérieur, la médecine et les STIM. Elle a appris toute seule à lire à 3 ans et a découvert son affinité pour le langage clair à 11 ans (lorsqu’on l’a réprimandée pour ne pas avoir utilisé davantage d’adjectifs dans un travail de rédaction). En plus de faire de la révision régulièrement pour le Service de recherche sur les normes du Groupe CSA, Mme Purkis agit également comme directrice de la rédaction du Journal canadien d’ophtalmologie. Avant de démarrer son entreprise en 2009, elle travaillait au Service des publications au Sénat du Canada. Elle est membre de Réviseurs Canada depuis 2013 et a remporté le Prix de la présidence pour activités de bénévolat en 2018. Mme Purkis fait également partie de la Plain Language Association International (PLAIN) et de Science Writers & Communicators of Canada.

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Réviseurs Canada en bref

Vous trouverez de plus amples renseignements sur le Prix d’excellence Tom-Fairley en consultant le site Web de Réviseurs Canada.

Réviseurs Canada a vu le jour en 1979, sous le nom de Freelance Editors’ Association of Canada (FEAC) pour la promotion et le maintien de normes rigoureuses en révision. En 1994, elle devenait l’Association canadienne des réviseurs/Editors’ Association of Canada, de manière à servir tant les réviseurs en entreprise que les réviseurs pigistes. En tant que seule association nationale de réviseurs au Canada, elle se veut un carrefour pour 1300 membres et affiliés, salariés ou pigistes, qui offrent leurs services aux entreprises, aux gouvernements, aux organismes sans but lucratif et dans le domaine de l’édition. Les programmes et services de l’association comprennent la certification (révision en langue anglaise), un congrès annuel, des séminaires, des webinaires et des occasions de réseautage avec d’autres associations. Réviseurs Canada compte quatre sections régionales, soit Colombie-Britannique, Toronto, Ottawa-Gatineau et Québec, de même que des ramifications, soit Canada Atlantique, Barrie, Calgary, Edmonton, Hamilton-Halton, Kingston, Kitchener-Waterloo-Guelph et Manitoba.

www.reviseurs.ca

Personne-ressource pour les médias

Michelle Ou (elle/she)
Gestionnaire principale des communications
Réviseurs Canada
communications@editors.ca

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